Après avoir connu une envolée spectaculaire ces derniers mois, l’or a repris son souffle dernièrement. Pour autant, ce mouvement ne constitue probablement qu’une simple pause, avant une envolée bien au-delà de la barre psychologique de 2.000 dollars, franchie un temps cet été. L’or, traditionnel rempart contre l’inflation et l’érosion du pouvoir d’achat, pourrait profiter à moyen terme d’une progression des attentes d’inflation, un scénario loin d’être écarté par les économistes, en dépit du choc désinflationniste provoqué dans un premier temps par la crise économique et sanitaire…

Une progression des anticipations d’inflation “sur des niveaux raisonnables de 2,5% par an permettrait à l’or d’atteindre les 2.400 dollars l’once”, estime ainsi notre chroniqueur Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI AM, qui juge les risques pesant sur ce scénario “relativement faibles”. Si l’annonce éventuelle d’un traitement contre le coronavirus pourrait ponctuellement affecter l’or (car considéré comme une valeur refuge), cette baisse des cours ne remettrait pas en cause le scénario haussier de moyen terme. Et le retour progressif de la demande industrielle, joaillière et des banques centrales “pourrait pousser le prix de l’or encore plus haut”, juge le gérant.

L’argent devrait profiter de la transition climatique

L’argent (argent métal, surnommé l’or du pauvre) présente un important potentiel d’appréciation dans les années à venir, du fait de son importance dans les technologies de transition, qui ont le vent en poupe du fait de l’enjeu du réchauffement climatique. A l’instar de l’orl’argent est lui aussi apprécié comme valeur refuge en ces temps de résurgence du Covid-19, mais le métal blanc a aussi des applications industrielles, dont les produits électroniques et les panneaux solaires, qui pourraient profiter des différents plans mondiaux de relance. Pour que ce potentiel haussier sur l’argent métal puisse se réaliser, “il faudra toutefois que l’activité économique retrouve un rythme plus normal. À plus court terme, le sort de l’argent est lié à celui de l’or du fait de son rôle de métal précieux”, souligne Benjamin Louvet.

Les réglementations en faveur de l’environnement et l’essor de la mobilité électrique hybride à la rescousse du platine et du palladium

À court terme, le platine (très utilisé dans les véhicules diesel) et le palladium (très utilisé dans l’automobile à essence) “auront besoin d’une confirmation de redressement durable du secteur automobile, une fois les mécanismes de soutien derrière nous, pour pouvoir poursuivre leur hausse”, juge le gérant. À moyen terme, le développement des réglementations environnementales et de la mobilité électrique hybride pourraient augmenter les besoins et constituer un fort soutien. “La baisse de la production résultant des mesures de confinement et de la distanciation sociale est également un facteur plutôt haussier”, estime Benjamin Louvet.

Source Capital.fr

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