Plus précisément, elles ont acheté 399 tonnes d’or d’une valeur d’environ 20 milliards de dollars durant le troisième trimestre de l’année en cours.
Pendant les périodes de trouble, l’or apparaît comme un placement sûr. Mais d’autres actifs lui ont été plébiscités au regard de plusieurs événements qui ont secoué l’économie mondiale. Les cours du métal précieux ont ainsi baissé de 9% depuis le 1er janvier, rapporte Le Parisien, jeudi 3 novembre. Pourtant, « la demande d’or s’est redressée au cours des neuf premiers mois de l’année pour atteindre des niveaux de ceux avant l’apparition de la pandémie de Covid-19 », explique le World Gold Council dans une étude.
339 tonnes d’or achetées par les banques centrales au troisième trimestre
Derrière ces mystérieux investisseurs, des banques centrales de pays comme la Turquie, le Qatar, l’Ouzbékistan et l’Inde. Selon la même étude, elles ont acheté 399 tonnes d’or d’une valeur d’environ 20 milliards de dollars durant le troisième trimestre de l’année en cours. Durant les neuf premiers mois de l’année, le volume total des achats déclarés d’or s’évaluait à 673 tonnes, soit davantage que les achats annuels des cinquante dernières années. Certaines banques tentent de brouiller les radars. Aussi, nos confrères, citant un rapport réalisé par Bloomberg, suggèrent que la Chine et la Russie en auraient également acquis.
Et il n’y a pas que les banques qui se sont ruées vers l’or. Bijoutiers et acheteurs ont également investi. Au dernier trimestre, 46,8 tonnes de pièces et de lingots avaient été vendues. Soit plus de 300 % d’augmentation par rapport à la même époque de l’année précédente. Aussi, il ne serait pas impossible que les prix de l’or subissent des hausses. D’ailleurs, le cours du métal jaune a augmenté, mercredi 2 novembre, pendant que le dollar se repliait. Au comptant, l’or était aujourd’hui en hausse de 0,2%, à 1.650,13 dollars l’once. Dans les prochains mois, les analystes estiment que la demande devrait toujours être au rendez-vous, augurant une envolée des prix.