Les cours de l’or progressent de 4% en février, clôturent au plus haut depuis le 11 juin 2021 et profitent de l’accroissement des tensions géopolitiques en Ukraine pour s’approcher à nouveau du précédent top de juin 2021 de 1900 dollars. Ils enregistrent une progression de 11,5% depuis leur précédent point bas (1683 dollars) de mars 2021, dans un contexte de hausse du CPI américain de 1,67% à la fin février 2021 à 7,47% en janvier 2022.
Contrairement aux précédentes fluctuations du métal jaune de ces dernières années, qui souffraient en général de la hausse des taux d’intérêt et du dollars US, les progressions pourtant très importantes des dernières semaines de 1,34% à 2,02%, des taux d’intérêt n’ont pas provoqué de consolidations de son cours. Pour les investisseurs, habitués à anticiper les tendances de l’or sur la base de ces deux facteurs, ces dernières semaines auront dû être perturbantes. Mais il s’agit en fait simplement d’un retour aux facteurs fondamentaux d’influence du métal jaune historiquement corrélé très fortement à l’évolution de l’inflation.
Le retard des banques centrales
La prise de conscience du caractère durable de l’inflation a été retardée en 2021 par les déclarations rassurantes des banques centrales avant qu’il n’apparaisse de plus en plus clair, depuis quelques mois seulement, que celles-ci étaient en fait en retard dans leur processus d’adaptation de leurs politiques monétaires au renforcement des cycles économiques et aux tensions inflationnistes persistantes. Les déclarations de la Réserve fédérales laissent désormais craindre un resserrement monétaire en 2022 fondé sur les trois actions possibles: un «tapering», une hausse des taux directeurs et une réduction de la taille de son bilan.
Mais le mal est fait, la Fed est désormais perçue comme en panique et sans grande capacité d’action sur les mécanismes inflationnistes en place. Les derniers chiffres d’inflation ont ainsi encore surpris par une nouvelle progression de 0,6% en un mois en janvier, décevant les espoirs de fin de cycle haussier. L’or est de ce fait à nouveau soutenu par la persistance des tensions inflationnistes, car même si celles-ci tendront à diminuer en 2022, elles resteront cependant plus importantes, selon nous, que l’objectif de 2% des banques centrales.
Les tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine renforcent l’attrait à court terme de l’or et pourrait dans ce contexte soutenir une hausse de la demande d’investissement de précaution contre l’émergence de nouvelles phases possibles de volatilités pour les actifs financiers et les actifs risqués. L’or pourrait donc être l’un des meilleurs actifs à détenir en 2022, si celui-ci parvient notamment à se hisser au-dessus de 1900 dollars l’once dans les prochaines semaines.
Source Agefi
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