La banque d’investissement Goldman Sachs voit le métal jaune prendre 20% dans les douze mois à venir. L’or sera, selon elle, le meilleur des pare-chocs en cas de turbulences postélectorales.
Sous les 2.000 dollars l’once depuis la fin de l’été, l’or évolue toujours proche de son record historique atteint début août à près de 2.100 dollars l’once.
Ce jeudi, le métal précieux s’échange autour des 1.920 dollars, quelque peu fatigué d’avoir vu le billet vert reprendre des couleurs. Au cours des quatre séances précédentes, le dollar s’est raffermi à mesure que s’enlisaient les tractations entre les démocrates et l’administration Trump autour du plan de relance de l’économie américaine. Et quand le dollar monte, l’or perd de son attrait pour les investisseurs utilisant d’autres devises.
Depuis le début de l’année (voir graphique), le rendement de l’or (environ +26%) talonne celui du Nasdaq Composite (+28%), l’indice new-yorkais revigoré par l’excellente année des valeurs technologiques.
Sur la même période, la performance du S&P 500 (+6,34%) et, plus encore, celle de son cousin européen, le Stoxx 600 (-13,61%), ont de quoi décevoir. Ne parlons pas ici du repli de près 20% affiché par le Bel 20.
L’once d’or à 2.300 dollars?
Selon Goldman Sachs, l’once d’or va rapidement revenir tutoyer ses records alors qu’on approche à grands pas de la présidentielle US.
La banque de Wall Street prévoit même un passage à 2.300 dollars l’once d’or au cours des 12 prochains mois, soit un record historique et un gain de 20% par rapport au cour actuel. Goldman est également optimiste pour les matières premières. Elle anticipe un marché haussier d’ici un an.
Un refuge contre le retour de l’inflation
Robin Bhar, suiveur attentif du cours de l’or à Wall Street, pressent un mouvement de temporisation sur le marché des métaux précieux qui durera “tant qu’il n’y aura pas de visibilité sur le plan de relance”. Pour l’analyste, l’once d’or va remonter “dès que les marchés connaîtront le nom du prochain Président.”
La cote s’attend aussi à une hausse de l’inflation aux États-Unis. Les prévisions dépassent désormais leur niveau d’avant-crise et devraient encore augmenter si de nouvelles mesures fiscales sont adoptées outre-Atlantique.
Ce qui fait dire à Jared Metzger, gestionnaire de portefeuille chez Aneuvia, que “l’or est un refuge pour l’inflation, plus que les actifs risqués. L’augmentation de la masse monétaire encouragera les traders à utiliser l’or comme une couverture contre l’inflation”.
Un avis partagé par le stratégiste de Puilaetco Dewaay qui indique qu'”avant les élections, certains amortisseurs devraient être intégrés dans les portefeuilles comme l’or et les bons du Trésor”. Frank Vranken n’écarte pas l’optique d’un “passage rocailleux si le résultat de l’élection américaine est contesté.
Source L’Echo.be
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